Un prisonnier ne loue pas
Psaumes 137:4 Comment chanterions-nous les cantiques de l'Éternel Sur une terre étrangère ?
Lorsqu’Israël était en captivité à Babylone, et qu’ils avaient l’âme contrite et le cœur triste, la louange s’était éloignée de leur bouche.
Ce peuple, rappelons-le, avait en lui un élan spontané de la louange. Tout était établi sur des préceptes relatifs aux fêtes en l’honneur de l’Eternel. Un peuple joyeux qui puisait sa force dans la louange destinée au Grand Dieu. Mais une fois en captivité, la joie du cœur s’est éteinte et plus aucune louange ne sortait de leur bouche. Leurs envolées poétiques se tissaient sur des paroles d’une profondeur exceptionnelle, assorties d’une force prophétique qui ne peut émaner que de Dieu seul.
Ils étaient dotés des capacités naturelles et surnaturelles pour exercer la louange à la manière de Dieu. Le répertoire riche et varié de leurs cantiques de louange avait fané dans leur cœur, car ils étaient captifs. Les cantiques e joie ne pouvaient pas sortir des cœurs meurtris, prisonniers sur une terre étrangère. L’oppression de l’ennemi avait complètement étouffé le bonheur de chanter des cantiques de louange.
La louange est une expression de joie profonde que libère un cœur transformé par Dieu. L’œuvre de Jésus en nous est complète et intégrale. Elle ne se limite pas à une portion de notre être mais concerne tout l’homme dan ses facultés mentales, psychologiques, morales, spirituelles et physiques. Le but poursuivi est de présenter des personnes totalement délivrées et promptes à l’exercice de la louange dans la joie du Seigneur et par la force du Saint-Esprit. L’œuvre de Jésus en nous et son but selon la prophétie du prophète Esaïe, accomplie dans Luc 4:8, consiste à :
Guérir ceux qui ont le cœur brisé, libérer les captifs, délivrer les prisonniers, consoler les affligés, leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu.
Avant donc, que le Seigneur ne nous dispose à la louange, il opère préalablement un travail profond qui nous donne un profil requis pour être prompts à servir à sa gloire. Les responsables de nos communautés doivent veiller à ce que l’église soit véritablement une assemblées de rachetés, un rassemblement des justes. Il faut donc purifier un cœur triste avant qu’il ne présente à Dieu un sacrifice de louange. Il faut libérer un cœur contrit car il est prisonnier.
Expressions d’un cœur captif et prisonnier de l’ennemi, les préoccupations, les soucis de ce monde constituent une flagrante obstruction au torrent qui devrait jaillir du cœur jusqu’au trône béni de Dieu. Ces préoccupations, œuvres démoniaques, détruisent l’environnement spirituel propice à la louange qui répand la joie dans l’âme. Ces problèmes deviennent en effet le sujet de louange de beaucoup de personnes. Elles se lèvent avec, vivent leur journée et se couchent avec les mêmes chaînes dans l’âme, incapables de louer celui qui tient leur vie dans ses mains.
Avant l’arrivée de Jésus dans leur vie, les personnes délivrées par le Seigneur étalaient leur disgrâce dans les décombres de la ville, sans rien à voir avec la louange. Mais une fois libérées de la prison des démons, la Bible dit qu’ils se mettaient pour la plupart, à rendre gloire à Dieu et en suivant le Seigneur partout. Le tableau de leur existence se transformait en une vie de louange et d’adoration, où les actions de grâce se mêlaient aux actions de gloire en l’honneur du Seigneur. Des ténèbres de la prison, ils accédaient à la lumière de la gloire. Ils pouvaient dès lors, exprimer à Dieu de tout leur cœur une louange agréable, dans un esprit sain et sur une base d’un hommage qui résulte d’une expérience réellement vécue avec le Seigneur.
Rien ne sort d’une terre aride et desséchée. Une semence privée d’eau ne germera jamais. Un cœur doit être assaisonné de paix et de joie pour produire une louange qui soit agréable. Une âme doit être délivrée et libérée de l’oppression démoniaque et des préoccupations de ce monde pour servir aux intérêts du royaume dans la louange. Tant que l’âme n’est pas libérée, aucune louange ne jaillira du cœur.
Alors si tu réalises qu’il y a longtemps que tu as apporté une louange joyeuse au Seigneur, si tu découvre que ton cœur est à sec, que ta bouche ne sait plus produire des paroles de louange agréables à Dieu, demande humblement au Seigneur de te libérer, de délivrer ton cœur de l’oppression de l’ennemi, crois en sa parole puissante qui libère puis, comme tous ces gens qui avaient été délivrés par le Messie, proclame des paroles d’actions de grâces et de louange en l’honneur de ton Seigneur.
Le Seigneur te bénisse