Bonne nuit mon amour...
Tu sais Jésus, je viens de lire l’email que tu m’as écrit et je peux t’avouer qu’il m’a bouleversé à tel point que j’ai été incapable de retenir mes larmes, alors que j’étais dans un cybercafé.
Je réalise combien tu étais sincère dans ton amour pour moi, et combien je t’ai fait du mal, par ma conduite.
Je voudrais te dire Jésus, que je regrette ces temps où je te prenais juste pour un pourvoyeur de bonheurs passagers. Je t’ai pris pour un rêve d’un soir, je ne voulais pas me donner totalement à toi, car dans mon cœur régnait quelqu’un d’autre. Je me sentais libre avec lui ; moins de contraintes et c’était la grande ambiance avec lui tous les jours. Mais je ne voulais pas aussi te zapper totalement, parce que côté tendresse et bonté, personne ne pouvait t’égaler.
Je ne pouvais pas vivre avec toi seul, ma famille étant pauvre, il me fallait trouver des solutions parallèles pour m’en sortir ; tu désapprouvais ce comportement et on avait du mal en s’entendre vraiment. Ce qui fait que notre relation était en dents de scie.
Un jour, j’ai retrouvé dans mes affaires une carte postale de toi, à l’occasion de mon anniversaire. Derrière tu avais écrit : « ma vie pour toi, est le minimum que je puisse faire pour toi, mon cœur ne bat que lorsque je pense à toi, car je t’ai donné tout ce que j’avais de précieux. Aujourd’hui je suis en toi et toi en moi, et nos deux vies ne peuvent que devenir une. Je t’aime, je t’ai aimée, avant que tu ne m’aies connu. »
Ce jour-là, je n’avais pas vraiment compris ce que cela signifiait. Je trouvais seulement un peu compliqué pour moi, ta manière d’aimer. En réalité, je devrais me battre contre mon cœur, qui croyait trouver en toi l’accomplissement de sa destinée. Je me suis battue contre ma raison, qui tenait à me convaincre que j’avais besoin de toi pour que je sois. J’ai eu peur de ces combats, car je sentais que ma vie et mon avenir en dépendaient. J’avais peur de ton amour car bien que tenant à cela, je ne souhaitais pas vraiment te suivre. Et abandonner celui avec qui je vivais, abandonner toutes les habitudes qu’il m’avait fait prendre m’était difficile.
Je n’ai rien compris, quand on est venu m’informer que mes parents et moi avions été sauvés de la prison parce que tu as payé à notre place, la dette que mes parents avaient contracté. Je n’ai rien compris, car souviens-toi, j’étais pendant cette période avec quelqu’un d’autre. Tu m’as plus d’une fois croisée dans les rues de la ville avec lui. Tu ne disais rien, tu me regardais simplement. Et ton regard me restait dans l’esprit, car c’était un regard qui continuait à exprimer de l’amour pour moi. Je ne comprenais pas.
Aujourd’hui, en lisant ton mail, et surtout, en faisant passer toute ma vie devant moi, avant que je ne t’aie rencontré, le temps que j’ai fait avec toi dans cette relation dupliquée, je comprends mieux l’amour que tu me portes et je m’en veux de m’être montrée aussi bornée et négligente. A cause de cette attitude, j’ai vraiment l’impression de t’avoir perdu dans tous les sens du terme. Mais heureusement toi tu n’as pas changé d’un point. Tu m’as aimée, et tu m’as même attendue, alors que je pensais trouver mon bonheur ailleurs.
En réalité, les amis que j’ai eus ne m’ont jamais apporté autant paix et de bonheur que tu me donnes quand tu es à mes côtés. Tu me connais tellement que jamais je n’ai manquée de bonheur dans ta présence. Merci pour ton amour, merci pour ta fidélité et pardon pour mon comportement. Je t’aime, aujourd’hui je peux te le dire parce que c’est vrai.
Je ne saurais te dire ce jour comment est né cet amour ; tout ce que je sais c’est que te voir et te savoir là me comble de bonheur. Je n’ai pas besoin que tu me parles pour que je te comprenne. Chaque jour, tes mots doux, ton regard toujours bienveillant sur moi posé m’apportent plus. Quand je t’écoute me parler, je ressens une telle paix en moi, un tel bien être, un tel calme qui me comblent de bonheur.
Au-dedans, alors que je cherchais à remplir ce vide qui s’agrandissait, en fait ce sont tes mots que mon cœur cherchait pour se rassurer. Ce sont tes mains puissantes et douces à la fois que je cherchais pour me soutenir et me couvrir quand j’avais peur de la vie. Quand tu murmures à mes oreilles « je t’aime », tout mon être est rassuré.
Je suis bien quand tu es avec moi, et dans ces moments la, je suis entièrement à toi. Je suis si heureuse avec toi que cela défit l'équilibre terrestre, et dans tes bras tous mes soucis disparaissent. Au-dedans de moi, une partie de toi, qui même quand j’ai été loin de toi, ne m’a jamais trahie.
Aujourd’hui je voudrais que tu m’aides. De la même manière que tu m’aimes, je voudrais que tu m’apprennes à t’aimer, sans jamais plus m’arrêter de t’aimer. Je ne veux plus jamais me retrouver loin de toi. Car ta présence est mon soleil. Et loin de toi, c’est une journée sans lumière du soleil. Les mots que j’avais pendant longtemps du mal à te dire, trottine aujourd’hui dans mon esprit, en reconnaissance à cet amour de toi pour moi, ces mots m’étouffent qu’il faut que le dise ; je t’aime Jésus. Je t’aime mon sauveur, car tu es venue me sortir d’une vie qui me menait tout droit à une mort certaine. Je t’aime, parce que tu as su me prouver l’amour que tu as pour moi. Je t’aime, peut-être pas comme toi qui m’as depuis notre rencontre, prouvé ton amour, mais je sais aujourd’hui que je t’aime.
Quand je suis triste, je pense à toi, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à toi, comme en plein soleil on pense à l'ombre
Je n'irai pas ailleurs, je n'irai pas plus loin. Je ne veux plus lâcher le bonheur qui est entre mes mains aujourd’hui. Je ne rêve plus d'une vie qui est en fait une mort. Mon histoire est ici, il est de toi et moi. J'ai dit à mon passé : « laisse moi vivre demain ». Si je dois m'envoler avec toi, surtout de ne pas m’en empêcher. Je brûle mon présent seulement pour exister avec toi, comme tu l’as écrit sur la carte postale. J'ai perdu tout le temps que j'ai passé sans t'aimer.
Tu es aujourd’hui la seule force de ma vie, car ta présence m’a rassurée et m’a donnée le goût de vivre. Les gens disent aujourd’hui que je me suis épanouie depuis que je t’ai connu, alors que hier ils disaient que j’avais tort, de miser toute ma vie sur toi.
Mais aujourd’hui je ne désire plus que ton amour, je ne veux plus aller loin, de toi, je ne veux même plus y penser. Tu es là et cela me suffit.
Tu m’as fait comprendre que l’amour, c’est comme une bulle ; c’est sensible, fragile, incertain… Si on ne s’en occupe pas comme il faut, elle risque de se percer. La particularité du tien c’est qu’il n’a jamais changé, alors même que j’étais ailleurs. Tu m’as réellement fait comprendre qu’Aimer, c'est préférer un autre à soi-même, pour lui apporter le bonheur.
C’est pourquoi je te prie de continuer de m’aimer, afin que ton cœur insuffle au-dedans de moi le désir profond de t’aimer encore mieux et plus, chaque jour t’aimer plus qu’hier. Merci d’avoir toujours été là pour moi. Merci pour ton amour.
Bonne nuit mon amour, même si je sais que tu au-dessus du temps, et que tu ne sommeilles ni ne dort.
Sur ma couche, pendant les nuits, J'ai cherché celui que mon coeur aime; Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé... Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, Dans les rues et sur les places; Je chercherai celui que mon coeur aime... Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé. (Cantique des Cantiques 3:1)